Sieste sous le figuier (posté par Emilie)

La maison aurait pu s'appeler aussi comme ça!
Le joli mois de mai pointe le bout de son nez et déjà le soleil du midi tape fort sur les pierres de Barjac.
35° hier à ce qu'il parait!
Je sais que je ne devrais pas le dire vis à vis des agriculteurs qui manquent cruellement d'eau mais "y'en a qui ont de la chance tout de même!".
Comme vous l'aurez compris en suivant ce blog, l'ouverture de la maison pour cet été s'annonce compromise. Et ce n'est pas faute d'y travailler durement!
Photo de maman à l'appui en train de débroussailler le coin de jardin qui accueillera bientôt la douche extérieur. Haaaaaaaaa... j'ai hâte de poser à nouveau mes valises dans cette jolie demeure. Pas vous?

Tous à la brocante

FRITES...SAUCISSES...et petit canon. Le rendez-vous était pris pour cinq jours de chine, à peu près 2 heures par jour, entrecoupé d'une pause frites (très appréciées quand on a pas de friteuse!), d'une chippolata cuite à point et d'un petit canon de rouge de Barjac. Il faut vous dire que deux fois par an depuis 69 ans,à Pâques et au 15 août, ce village vit au rytme d'une grosse brocante à ciel ouvert. Hélas...cette année, Pâques étant très tôt. Nous avons donc eu un temps glacial, très dur pour certains brocanteurs en plein vent sur la place du château et aussi pour nous "les gens du sud"! Il a fallut rajouter un pull et une écharpe mais rassurez-vous le soleil et la douceur sont revenus et nous pouvons déjeuner dehors. Est-ce que je deviens difficile ou la marchandise se fait rare?

J'opterai plutôt pour la 2éme solution. Nous somme restés sur notre faim. Mais des choses drôles et hétéroclytes ont retenu toutes notre attention.

Nos découvertes :

Un constat: " TOUT SE VEND"!
Gardez vos tupperwares, vos vieilles casseroles, vos poupées... il y aura forcément un amateur, voire un collectionneur pour chacun de ces objets.
J'ai adoré ces vieux chevaux à pédale, qui aurait fait la joie de mes petits-enfants. Cette bacchus en pierre...un beau visage...un bon prix aussi!
Cet amas de tissu ancien bayadère, vendu au prix d'or par un italien: prix annoncé 300 euros, ramené à 200 et moi qui proposait généreusement 50 euros... pour le coup je leur ai trouvé moins de charme à ces italiens! J'aurai bien emmené ce vieil ours solitaire mais il aurait fallu lui trouver des compagnons et miracle, plus ils sont décatis, plus ils sont onéreux!

Mais rassurez-vous quand même, nous avons fait de bonnes affaires : un billot de boucher année 50, qui a déjà trouvé sa place dans la cuisine.
Un ensemble bistrot : tables et fauteuils pour la terrasse. Quelques bocaux de parfums de Grasse pour agrémenter une chambre d'hôtes, un vieux cheval à bascule en carton début de siècle à restaurer etc etc...
Ce fut une belle BROCANTE, nous attendons la prochaine.
Et d'ici là, nous avons repris truelle et pinceaux, car nous avons du taf. Les chambres sont retenues en Août (à condition qu'elles soient terminées!)